Avec cette annonce, la coalition MR-CDh montre son vrai visage : une coalition complètement usée qu’on doit appeler aujourd’hui “ la Mésentente communale ” car ell est définitivement incapable de faire face à la situation de crise que vit le personnel et que subit la population. Il faut MAINTENANT un vrai changement pour gérer Braives Autrement

BRAIVES

Braives: En congé de maladie, Pol Guillaume dénonce une cabale contre lui

Home Régions Huy-Waremme Braives – Aujourd’hui à 17:50 – J-L.T. – L’Avenir Lecture 2 min.

Braives: En congé de maladie, Pol Guillaume dénonce une cabale contre lui
Pol Guillaume se fait désormais accompagner par Me Philippe Culot.-Eda J-L T.

Pol Guillaume estime ne pas devoir démissionner puisqu’il ne fait pas l’objet d’une plainte. En congé de maladie, il est néanmoins contraint de prendre un peu de recul par rapport à la gestion communale.

C’est un Pol Guillaume marqué qui a reçu la presse cette après-midi chez lui pour lui faire part de son état d’esprit. Malade, fatigué, usé, le bourgmestre veut faire entendre son analyse de la situation compliquée qui touche la Commune de Braives depuis plusieurs mois et l’affecte personnellement.

Congé de maladie mais pas de démission

Alors qu’il sent qu’on veut le pousser à la démission et qu’une grève du personnel communal est prévue jeudi prochain, le mayeur avoue être un peu dépassé par les événements. «Je dois prendre soin de moi et de mes proches. Aussi, mon médecin m’a mis en congé de maladie jusqu’au 7 juillet», explique-t-il. Pas question cependant de démission, ni même d’un pas de côté puisque Pol Guillaume s’estime droit dans ses bottes.

Assisté par un avocat, Me Philippe Culot, le 1er Braivois affirme que certains, au sein du collège, tentent de profiter de la situation pour précipiter son départ (NDLR: il avait été convenu qu’il cède son mayorat en juin 2023). Même s’il refuse de les nommer, tous les regards se tournent vers Xavier Lisein, François-Hubert du Fontbaré et Nadine Heine, les autres membres cdH du collège.Ils ont gonflé les éléments et mis de l’huile sur le feu, plutôt que de l’eau

«Le timing est quand même interpellant alors qu’on est juste 18 mois après les élections et qu’on peut dès lors introduire une motion de défiance individuelle. D’ailleurs, j’ai entendu dire que si je ne remettais pas ma démission d’ici jeudi, c’est ce qui allait être fait à mon encontre.»

Pour Me Philippe Culot, s’il y a bien des gens en souffrance au sein du personnel communal, ces mandataires en profitent pour faire dégager Pol Guillaume plus vite que prévu: «Ils se sont servis du différend qu’il y a avec le personnel communal; ils ont gonflé les éléments et mis de l’huile sur le feu, plutôt que de l’eau».

En attendant la suite des événements, c’est Xavier Lisein qui assumer la fonction de bourgmestre.


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Braives: le collège fait appel à un manager de crise et une task force

Lors du conseil extraordinaire.

Lors du conseil extraordinaire. – D.R.| Publié le 8/06/2020 à 22:34

Un conseil communal extraordinaire a eu lieu ce lundi à Braives. Les problèmes liés au personnel étaient à l’ordre du jour. Le bourgmestre a demandé l’apaisement : il reconnaît des erreurs et fait appel à un manager de crise et une task force.

Chose rare, voire rarissime dans notre arrondissement. Ce lundi, un conseil communal extraordinaire a eu lieu à la commune de Braives, et plus précisément à la Maison de village de Fallais (lieu temporaire des conseils pour cette période de coronavirus). À l’ordre du jour : « réponses aux questions posées par le Groupe Base ».

Pour rappel, cela fait maintenant plusieurs mois que le personnel de la commune de Braives fait entendre son mécontentement. À plusieurs reprises, des manifestations ont eu lieu au moment du conseil communal, avec notamment des interventions des représentants syndicaux. Un arrêt de travail symbolique sera d’ailleurs organisé le 10 juin, de 10 à 12h, en même temps que la réunion du collège communal.

Le bourgmestre libéral Pol Guillaume a débuté le conseil par un long discours : il a reconnu des problèmes et la gravité de la situation. « Je veux être le premier à reconnaître que j’ai pu commettre des erreurs, que certaines de mes attitudes ont sans doute pu choquer ou mettre mal à l’aise certains collaborateurs ».

Le mayeur a indiqué vouloir faire un pas de côté et rester du côté des solutions : « J’ai également souhaité ne plus être à la tête des concertations et des réunions du personnel ».

Appel au SPW

Pour régler cette crise, le collège a fait appel au SPW des Pouvoirs locaux. Une procédure externe en cinq étapes devrait être mise en place prochainement, avec notamment la désignation d’un « manager de crise » et la mise en place d’une task force réunissant entre autres un représentant du SPW Intérieur et le directeur général d’une autre commune.

L’opposition a accueilli plutôt positivement cette prise en charge par le SPW, mais reste très critique. « Cela s’apparente à un retournement de situation. Il y a une profonde crise sociale », s’est inquiété le conseiller communal socialiste Marc Foccroulle, chef de groupe de « Base ». « On est dans une situation catastrophique, et on commence à peine à prendre des mesures », a critiqué l’écologiste Michèle Vos.

Instabilité politique

La question de l’instabilité politique a également été abordée. Pour rappel, la majorité braivoise a implosé fin mai, et le groupe majoritaire « Entente Communale » (de tendance libérale et humaniste) a perdu cinq élus (principalement CDH), qui siègent désormais comme indépendants.

« On a un blocage politique. Il faut que le collège se ressaisisse sur les autres dossiers », a indiqué Marc Foccroulle. De son côté, le CDH assure rester dans la majorité avec les libéraux, et porter les projets prévus.


La crise actuelle au sein de l’administration communale de Braives prenant une tournure de plus en plus conflictuelle, le groupe B.A.s.e. a souhaité réagir suite au mal être vécu par l’ensemble du personnel communal.

En effet,  depuis de nombreuses années et mandatures, la défense du bien-être du personnel  a toujours été au centre des  préoccupations et des priorités du groupe B.A.s.e , malgré des refus répétés  de la majorité en place.

C’est pourquoi, ce samedi 6 juin, nous avons répondu favorablement à la demande de la  représentation syndicale du personnel communal CGSP-CSC  d’être entendue et écoutée.

Il ne s’agit pas ici d’opportunisme politique mais bien de répondre à un problème de gestion erratique, dans lequel l’humain n’a manifestement plus sa place, au profit d’un népotisme flagrant.

Les reproches du personnel sont éloquents : abus de pouvoir, intimidations, injonctions, menaces, harcèlements, la liste est longue et non exhaustive…

Ces faits ne datent  pas d’hier et ne sont pas l’apanage d’une seule personne mais, il faut reconnaitre que tous pointent  du doigt celui qui est le chef d’orchestre de cette Entente Communale, qui n’en a plus que le nom. La preuve la plus évidente étant  la démission des élus CDH  et même d’une représentante MR de cette majorité usée après 20 ans de gestion commune !

La question qui se pose est, pourquoi et dans quel but ces élus ont-ils démissionné?

Afin d’obtenir des réponses, nous avons décidé d’agir et de demander la tenue d’un Conseil Communal extraordinaire en urgence.  Celui-ci aura lieu ce lundi 8 juin à 20h à la maison de village de Fallais.

Car même s’il a divorcé, ce vieux couple  continue à cohabiter et à persévérer dans l’inaction et le déni des faits du passé. Qu’en sera-t-il du futur ?

Alors, que dire et que faire encore…sans s’épuiser en vaines paroles !

Ce samedi 6 juin, l’ensemble du groupe de B.A.s.e., après avoir  entendu et écouté toutes les revendications des représentants du personnel, se tient prêt  à répondre favorablement à un changement de cap dans la mesure des possibilités légales du « Code de la Démocratie locale » et de l’ensemble des partis en présence et à la condition que le personnel communal en manifeste le désir ferme et définitif.

Il ne s’agit plus ici de tergiverser mais bien d’agir pour le bien de tous ces travailleurs qui sont dans une situation conflictuelle permanente et en grande souffrance psychologique,  avec parfois la crainte d’un avenir professionnel incertain.

Nous ne pouvons plus admettre que le personnel de notre administration et le quotidien des Braivois soient, à ce point, soumis au bon vouloir de certains.

Une administration avec un personnel épanoui et qui fonctionne agréablement au service des citoyens, voilà ce à quoi nous devons arriver, voilà ce que nous devons rétablir au plus vite !

Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons trouver des solutions à ce mal-être qui gangrène le personnel de notre commune depuis trop longtemps.

Seul, on va plus vite. Ensemble on va plus loin…